Valentin, étudiant de licence 3 Médias, Culture & Communication (MCC) est parti étudier son premier semestre 2020-2021 à Séoul, la capitale de la Corée du Sud. Il a répondu aux questions des journalistes de la Voix du Nord !
Découvrez son interview ci-dessous :
Valentin et son rêve coréen

«Presque chaque chose que je découvre m’émerveille, je suis comblé. Il y a plein de paysages à couper le souffle. » Valentin Steux, 20 ans, a élu domicile à Séoul, capitale de la Corée du Sud. Son parcours. « Je suis né à Seclin. J’ai obtenu un bac littéraire au lycée Châtelet de Douai. Je suis étudiant en troisième année de licence médias, culture et communication à l’Institut catholique de Lille. Plus tard, j’aimerais bien travailler dans la médiation culturelle entre la France et la Corée du Sud. » Son départ. « Je suis à Séoul depuis maintenant deux mois. Ça fait bien deux ans que tout mon esprit est dans ce pays, tellement je me suis
investi dans ce voyage avant d’y aller. Je savais où j’atterrissais. Je n’ai pas vraiment eu d’appréhensions. Tout s’est enchaîné si vite avant de partir que c’est uniquement la veille du départ que j’étais incapable de dormir ! » Sur place. « Depuis deux mois, ma vie a complètement changé. J’habite dans un quartier de Séoul au bord de la rivière Han, à deux pas de rues bondées de restaurants et de cafés. Entre deux heures de cours, je me balade, je prends des photos ou j’écoute tout simplement les gens parler. Je ne regrette absolument rien, même si la situation n’est pas comme je l’aurais souhaitée à cause du virus. C’est pour sa culture que je suis tombé amoureux de la Corée du Sud. Presque chaque chose que je découvre m’émerveille, je suis comblé. Il y a plein de paysages à couper le souffle. » « LES CORÉENS AIMENT LA FRANCE » Un conseil. « Je pense que voyager n’est pas forcément synonyme de partir loin de chez soi. Le plus important est de le vouloir et de savoir pourquoi on part. Il y a tellement de choses à découvrir au-delà de nos frontières ! » Le regard porté sur les Français. « Être français est loin d’être un problème en général. Il y a plein de cafés, de vêtements floqués avec des phrases écrites en français. Le plus drôle, c’est que ça ne veut souvent rien dire de particulier (les sacs floqués « Marseille je t’aime » par exemple). Les Coréens aiment vraiment la France, notamment la pâtisserie, mais attention : si vous entrez dans une boulangerie, rien ne ressemble à une pâtisserie française ! » Le Covid-19. « La Corée du Sud a extrêmement bien géré la diffusion de l’épidémie, et a mis en place un système de santé et de traçage très efficace (bien que cela pose des problèmes éthiques). Je suis frustré quand je vois la plupart des musées fermés, les spectacles/concerts/festivals annulés, et la majorité des loisirs inaccessibles pour le moment. J’attends impatiemment le moment où je pourrai chanter de toutes mes forces dans un karaoké… »
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